Quand je l'ai annoncé, le jour même de mon diagnostic, un vendredi, comme vous vous en doutez, je m'en souviendrai toujours, ouf, c'est tout un paquet de virgules ça, je recommence.
Quand je l'ai annoncé à ma soeur, elle-même en rémission depuis plusieurs années, j'ai dit quelque chose qui laissait planer l'idée que je méritais ma maladie et que ma mort éventuelle ne changerait pas grand chose à la vie.
Et ma soeur m'a pris dans ses bras en me disant que non, il y avait mes enfants, il y avait le reste de la famille et qu'on me voulait en vie. Pour moi, c'était un peu comme David qui ramasse une pierre contre Goliath.
dimanche 9 novembre 2008
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