dimanche 9 novembre 2008

Je ne suis pas fin

Je vous allume avec mon dernier post et je ne répond à personne. Ça viendra cette semaine, peut-être même ce soir car je ne dors pas fort, fort ces jours-ci. Mais j'aimerais vous entretenir de mes derniers jours.

D'abord, hier, samedi, j'ai vécu une journée absolument parfaite malgré la pluie persistante.


  • D'abord, sans entre dans le too-much-information quand même, j'ai commencé la journée par une bonne douche avec ma blonde. Je ris, mais il n'y a rien à lire entre les lignes. Je veux juste vous illustrer un peu ce que je vis. Depuis l'installation de mon pickline sur le bras gauche, il faut que je prenne ma douche avec un gant d'insémination artificielle qui me couvre jusqu'à l'épaule et qui gêne mes mouvements. Je n'ai plus de cheveux, donc d'agréable automassage quotidien du cuir chevelu, le shampoing me coule dans les yeux. En plus, j'ai l'air de Humpty Dumpty et quand je prend ma douche, j'ai l'impression d'être un oeuf qui se fait pocher dans un bain marie. Bref, la douche, le bain, le spa, c'est de la merde pour moi mais je n'échangerais mon pickline pour rien au monde quand même. Mais le fait de prendre ma douche avec ma blonde et de me faire frotter partout avec un espèce de gant de crin mou du Body Shop, ça m'a fait du bien. Comme gars, je me lave partout mais pas vraiment à 100% tout le temps. Je fais les endroits importants et s'il manque du savon derrière les genoux, bof, on en mettra demain. Encore une fois, même si c'est mon genre d'en faire, il n'y a pas de double-sens ici. Je veux juste vous témoigner qu'il vous faut, lecteurs et lectrices, profiter des petites choses du quotidien.


  • Ensuite nous avons déjeuné avec des petites rôties sur la plaque, ensuite bien beurrées, tradition de la maison.


  • Nous avons écouté Max Smart (voir Les Soliloquistes un peu plus tard pour une critique).


  • Je suis allé à la biblio pour emprunter les biographies de Mulroney et Chrétien (que voulez-vous, c'est une déformation professionnelle) et ensuite acheter du boudin à la boucherie.

  • Ménage de la maison. On dirait que la fin de semaine que nous n'avons pas les enfants, la place devient une véritable soue à cochon. L'indiscipline règne partout et le Feng shui prend le bord solide.

  • Mon frère ainé arrive avec ma belle-soeur pour un match de hockey (bantam AA) impliquant mon neveu à l'aréna local. Avant de le déposer, je deviens pour un instant l'oncle agressif qui lui dit: ''Ne ne me fais pas honte icitte'' avec les doigts pointés comme Viggo Mortensen dans Eastern Promises.

  • Nous retournons à la maison et bavardons autour d'une bière et moi d'un thé glacé.

  • Le match commence, par un concours de cirsconstance, je manque les deux premiers buts et c'est Titi qui les marque les deux. Titi, diminutif de son prénom, ça fait gang de rue vous ne trouvez pas? 14 ans, 6'1, 132 livres. Il finit le match avec 3 buts et une passe dans un match nul de 6-6. Comble de malheur, j'avais mis ma casquette neuve et je ne pouvais donc pas la jeter sur la glace pour fêter le tour du chapeau, au cas-où on ne me la remettrait pas. Nous n'étions pas au Centre Bell, mais on ne sait jamais.

  • Ensuite, petite virée entre hommes avec mon frère, devenu un peu pompette et moi aussi à jeûn qu'un pape. On s'habitue même si on ne fait pas les mêmes blagues avec les serveuses. Nous allons acheter des frites et une poutine pour Titi au célèbre Bouchard de Richelieu. Avantage certain, pas de drunk-driving. Je suis maintenant le chauffeur attitré et permanent. Mon frère arrive dans le deuxième bar et fait semblant de ne pas reconnaître le gars en photo sur la 1ère page sur Journal de Montréal. L'habitué à sa gauche lui dit, ben voyons, c'est Mom Boucher. Mon frère, il est épais mais je l'aime comme ça.

  • Nous mangeons tous un succulent et sublime smoke-meat, pain de seigle et pickles inclus. À ne pas essayer contre le cancer, vous pourriez l'attraper. Je suis drôle.

  • Victoire des Leafs sur le CH par la suite (que voulez-vous, je ne suis pas un partisan de la Sainte-Flanelle) et ambiance de salon mortuaire dans le studio de RDS, ce qui me fait toujours morbidement m'esclaffer.

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