samedi 24 mai 2008

Tiroux

Aujourd'hui, nous sommes allé chez mes parents à Sorel. Je suis allé voir mon frère. Nous avons mangé des fajitas froids à la dinde et aux tomates. Très bon. Il faisait trop chaud au soleil et trop froid à l'ombre.

La chatte de mon frère est peut-être enceinte. Deux ou trois matous tournaient autour, qu'il m'a dit. Et j'ai fait une promesse. S'il y a un roux dans la portée, je le prend. Peu importe qu'on ait dû la semaine dernière se départir de notre vieille chatte, qui ne se lavait plus et qui faisait ses besoins un peu partout dans la maison. J'ai toujours rêvé d'avoir un gros minou qui ressemble à Garfield.

Les enfants vont tripper. Les miennes surtout. Ma plus jeune me disait l'autre jour qu'elle voulait un chat à elle. Aller Thi-mine (je ne sais pas trop comment le prononcer comme ma nièce), laisse-toi faire par le gros roux et mononcle va être content d'avoir son tiroux.

Un peu plus l'an passé et nous nous serions retrouvé avec 4 chats. Chez mes parents, nous avons secouru un minuscule chaton que ma blonde a (mal?)heureusement noyé dans le lait en essayant de le nourrir. J'avais promis que s'il survivait, tel Moïse, on le ramenait chez nous.

Enfin, j'ai conduit l'auto pour aller mais je suis revenu, épuisé, dans le siège du passager. On dirait que ces visites, pourtant courtes, me fatiguent terriblement. On dirait que j'essaie d'avoir l'air plus en forme que je le suis vraiment. C'est plate mais j'imagine que c'est comme ça.

Avant de partir, nous sommes allé voir mes parents. Mon père avait l'air en forme. J'ai l'impression que la maladie le tue plus que toutes ses maladies ensemble. Il a 78 ans. Je n'aurais pas de misère à croire ma théorie. Si un de mes enfants était gravement malade, ce serait assez pour que je meure.

Here come the cheesy part, à toutes fois que je parle à Dieu, je le remercie d'être celui qui doit se battre avec le cancer, et non mes enfants, ma blonde, ma famille. Je me sens fort. Je sens que j'ai été choisi pour porter ma croix.

En tout cas, j'applaudis le courage de mes parents, mon père surtout. Ma mère est très forte. Elle n'en est pas à sa première personne qu'elle accompagne dans la maladie, même si je suis son fils. Ça me rend à la fois triste et fort.

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