samedi 31 janvier 2009

Un livre à lire



Si jamais vous connaissez quelqu'un qui vient de se faire annoncer un diagnostic dramatique, ce que je ne vous souhaite nullement parmi vos proches, suggérer lui ce livre comme point de départ de lutte contre la maladie et de retour à la santé:





L'amour, la médecine et les miracles, de Bernie Siegel





C'est un classique dans ce genre de littérature alors regardez du côté des bibliothèques car il se peut qu'il soit difficile à trouver en librairie. Quoique sur Archambault.ca , il est disponible.

Évidemment, il faut en prendre et en laisser dans ce livre -quoique l'auteur, lui-même chirurgien, est très candide face à la nécessité de la médecine traditionnelle dans le traitement des maladies graves -mais c'est un livre que j'aurais aimé lire au début de ma maladie. C'est un livre rempli d'espoir qui nous pousse à chercher à l'intérieur de nous l'étincelle de la guérison.

Voici quelques passages intéressants, le dernier poème, de Juliet Burch, était d'ailleurs tiré de ce livre:

  • Quand j'organise des séminaires, je demande souvent: '' Si vous saviez que vous alliez mourir demain, auriez-vous besoin de téléphoner?'' Si la réponse est oui, je dis: ''Bon. Promettez-moi de décrocher le téléphone en rentrant chez vous pour donner tous ces coups de fil et je vous garantis un retour sans encombre.''(p.202)
  • Je voudrais insister ici sur la différence entre souhaiter, attitude passive, espérer, démarche active. Espérer implique de croire que l'issue désirée est possible et de travailler à l'obtenir. Souhaiter consiste simplement à attendre qu'un miracle se produise tout seul. (p.184)
  • Voici comment les Simonton ont caractérisé les patients exceptionnels: ils exercent, généralement avec succès, une profession qu'ils aiment, ils continuent à travailler pendant leur maladie ou s'absentent très peu. Ils sont sensibles et créatifs mais dotés d'une forte personnalité qui s'affirme parfois avec violence. Ils sont conscients de leur valeur et sûrs d'eux-mêmes. Ils s'aiment et se montrent rarement dociles. Ils mènent leur vie comme ils l'entendent. Intelligents, ils possèdent le sens des réalités. Autonomes, ils n'ont aucun besoin du groupe, bien qu'ils valorisent l'action collective. Centrés sur eux-mêmes, ils sont également indulgents et attentifs aux autres. Ils manifestent des tendances non-conformistes et un sens moral permissif. Dénués de préjugés, ils apprécient la diversité chez les autres. (...) Ils vivent les épreuves comme des défis, pas des échecs. (p.170-171)

En tout cas, ce n'est peut-être pas pour vous maintenant, mais d'ici quelques années, quelqu'un découvrira peut-être les vestiges archéoblogiques de Et moi qui a peur des aiguilles et suggèrera ce livre à un ami ou à un proche.

2 commentaires:

laborantine a dit…

J'en prends TRES BONNE NOTE. Merci. Ma mère a déjà eu un diagnostic cancer du sein, ça se termine tres bien son histoite d'ailleurs. Mais pourquoi j'ai le sentiment qu'un jour moi aussi parce que je suis sa fille?

- J'ai peur de la mort et je ne veux pas l'admettre...(ds ma conscience je n'ai pas peur du tout)

- Parce qu'on arrête pas de nous demander nos antécédents?

- Parce que je culpabilise?

Lapsus a dit…

Deux ''quoique'' dans les deux premiers paragraphes, je devais être fatigué coudonc.