vendredi 13 février 2009

Moi et Mon Gros Tas

Il se couche sous le lit. Et ne sort qu'à l'aube et aux heures des repas. Mais durant l'après-midi, si je vais me coucher, il bondit doucement sur le lit pour me tenir compagnie, presque en volant. En fait, c'est plutôt pour me squatter qu'il agit ainsi. Il se couche sur moi de manière à aligner mon sternum et son centre de gravité. Très zen. Très yoga. Mais il me tourne son gros dos rond. Il me fait la gueule. J'ai les mains sous les couvertures. Je ne le flatte pas. Il me regarde par dessus son épaule avec ses gros yeux verts, l'air bête, c'est le cas de le dire. Il est assez pesant. Au but de vingt minutes, je me tourne. Il prend une légère débarque mais reste tout de même près de moi, au cas-où je mourrais ou bien que je me mettrais à le flatter. J'aime penser que c'est la première option mais je sais que son intelligence est limitée. Mais je suis sûr que son intuition est sans limite. Il sait que je suis malade. Il sait que je suis son compagnon de jour. Que je suis son humanothérapie.

C'est mon chat. C'est mon Whippet. C'est mon gros épais à moi.

2 commentaires:

Magenta a dit…

C'est drôle les chats... Est-ce qu'il te fait les patouilles dans le dos en guise de massage ou s'il est trop paresseux?... Ma chatte est beaucoup trop indépendante pour me démontrer un peu d'amour, sauf quand elle veut sa nourriture...

Lapsus a dit…

@magenta
Oui il fait des patouilles mais il me rentre les griffes dans la peau. J'ai lu quelque part que c'était pour faire sortir le lait de leur maman qu'ils piétinaient comme ça. Fascinant.