lundi 27 avril 2009

Un chemin de lampions

Ma soeur est revenu d'Italie il y a deux semaines. Je lui avais demandé d'allumer des lampions dans les lieux de culte qu'elle visiterait. Voici le lien pour vous situer sur la carte de l'Italie et voilà les endroits où un lampion brûle à mon intention:



Sorrento


Positano (Cathédrale et Crypte de St-André)


Amalfi


Ravello


Capri


Naples (Cathédrale)


Merci!


Elle m'a aussi rapporté une médaille de St-Joseph Moscati, qui ressemble à Joseph Staline (est-ce que je peux rire des saints sans effecter mes chances de guérison?).


Voici une citation du bon docteur:


« Souvenez-vous que vivre est une mission, un devoir, une douleur ! Chacun de nous doit avoir son propre combat. Souvenez-vous que vous devez vous occuper non seulement des corps mais aussi des âmes gémissantes qui viennent à vous...»

Le roi est nu




Voici ce qui est arrivé de ma belle barbe. Et de mes cheveux. Ou vice-versa, d'après les photos. Ça me fait de la peine pour mes enfants qui voyaient leur papa retrouver un semblant de normalité extérieure même si la réalité intérieure est différente.
ps j'ai le nez croche coudonc.

Libellés

Rebonjour après quelques jours d'absence. Je suis en train de refaire le libellé de mes billets de manière à toujours utiliser un verbe. Pour ''alcool'', c'est facile, ''boire''. Pour ''blague'', c'est ''rire''. Mais pour ''enfants'' et ''chats''?

vendredi 17 avril 2009

Où est ma plus jeune?


Ma belle barbe à la Alexander Ovechkin, c'est-à-dire spottée et disparate, l'est encore plus car mes poils ont recommencé à tomber, surtout sous le nez, comme le fait foi cette photo:

Il faudra la raser. Merde.

''C'est l'agréable certitude...


...qu'elle te dira, comme d'habitude.''
-Éric Lapointe, La Bartendresse
Oups, pas tout à fait car j'ai troqué la Molson Ex pour la Beck's sans alcool.
Bien froide, c'est comme si le goût ne m'avait jamais quitté.

Cela plaira à l'Aubergiste


J'ai mangé une poutine ce midi, en plus de celle de la semaine passée. Il semble que je mange une poutine par semaine. Drôle de diète pour un malade.
ps j'ai piqué l'image sur ce blogue qui m'avait l'air fort intéressant mais qui est mouru car son auteur a décidé de quitter la blogosphère.

Bon, Un Monde Sans Fin a une fin, finalement

La brique de 1014 pages de Ken Follett (an anglais, pas pour la vitesse mais pour le prix) tire à sa fin. Je suis à la page 961.


Que vais-je lire ensuite? Plusieurs titres s'offrent à moi:


  • L'Art des listes de Dominique Loreau, qui nous avait donné L'Art de la simplicité, avec son fameux feng shui, adopté puis abandonné. (286 pages)

  • Les Chroniques d'une mère indigne 2 de Caroline Allard, dont plusieurs d'entre vous connaissent sûrement le blogue pour l'avoir vu dans vos blogrolls et aussi les nouvelles capsules internet sur le site de la SRC. (282 p.)

  • Vivre sa maladie de Bernie S.Siegel, qui nous a donné l'excellent L'Amour, la Médecine et les Miracles. (308 p.)

  • Conflits Coparentaux après une séparation par Elisabeth S.Thayer et Jeffrey Zimmerman, je suis à la page 61 sur 228.

  • Le culte de l'amateur: comment Internet tue notre culture par Andrew Keen, mais il faut que je le remette à la bibliothèque car il est réservé. Je voulais faire le in. (162 p.)
  • La vie devant soi de Romain Gary, une suggestion de Foglia lui-même! (274 p.)

  • The Yankee Years de Joe Torre et Tom Verducci, une autobiographie de l'ancien gérant des Yankees de New York avec plusieurs passages croustillants sur le monde du baseball. (477 p.)

  • 2666 par Roberto Bolano, un roman en trois tomes de 893 pages.

  • The Night Of The Gun de David Carr, un journaliste qui raconte son histoire de toxicomane tout en étant columnist pour le New York Times. Plus tard, il combattra avec succès un cancer et est toujours vivant. (382 p.)

Vous opteriez pour quoi?

jeudi 16 avril 2009

Race de monde


Voyez-vous, je fais partie de cette race de monde qui ne prend pas pour le Canadien, mais pour les Bruins de Boston.


15 ans ont passé depuis la dernière victoire des Bruins en séries contre le Canadien.


37 ans ont passé depuis la dernière Coupe Stanley des Bruins.


Serait-ce trop demander de voir mon équipe tout rafler une seule fois de mon vivant?


LET'S GO BRU-INS!

lundi 13 avril 2009

Les listes 2

Voici où j'en suis dans mon impressionnante liste de trucs à faire du mois dernier:

-transférer mes informations de mon agenda bleu 2008 à mon agenda rose 2009 FAIT
-appeler Bell pour avoir TSN en HD À FAIRE AVANT LES SÉRIES
-dormir FAIT, PLUSIEURS FOIS
-lire 30 pages de A World Without End (A Book Without End si je ne m'y met pas sérieusement, 1000 pages en anglais, écrit petit comme la Bible) FAIT, RESTE 200 PAGES
-charger des tounes de mes CDs de Dave Matthews Band qui traînent sur le meuble de cuisine depuis deux semaines dans ce but ABANDONNÉ
-télécharger des tounes hots sur iTunes à partir des magazines achetés ce mois-ci EN COURS
-régler la question des impôts PRESQUE FINI
-sortir le recyclage FAIT, DEUX FOIS
-remplir et envoyer mon formulaire de passeport À FAIRE
-étudier le programme que ma prof de yoga m'a concocté FAIT MAIS PAS MIS EN PRATIQUE
-répondre à mes courriels FAIT
-dessiner si le coeur m'en dit FAIT
-accorder ma guitare et voir si je suis encore capable de jouer les 2 tounes que je connaissais À FAIRE
-faire le ménage du printemps de la partie non-finie du sous-sol COMMENCÉ
-marcher FAIT MAIS PAS AUTANT QUE JE L'AURAIS VOULU
-aller faire des emplettes pour le souper et acheter quelques trucs à la pharmacie FAIT MAIS IL FAUT Y RETOURNER POUR DES MOUCHOIRS

Univers parallèles: Le Jour où la Terre s'arrêta

Sur le bord du précipice, nous changeons, déclare le personnage ultra-émotif de Keanu Reeves dans ce film.

Je me suis demandé, il n'y a aucun doute que je suis sur le bord du précipice mais ai-je changé? Ai-je changé significativement pour survivre à la maladie? Ai-je vraiment changé mon mode de vie?

J'ai des doutes. La force de l'inertie est puissante, même au bord du précipice.

Vendredi saint

(le message précédent était le 200e de ce blogue, yé!)

Vendredi, un peu par frustration, un peu par solidarité, j'ai fait voeu de silence pour la journée. Je n'ai pas parlé jusqu'à samedi matin. Voyez-vous, j'ai un vieil ami qui, par tradition, ne mange pas la journée du Vendredi saint. Il se fait venir un gros repas de malbouffe à minuit. Mon état de santé ne me permettant pas de l'accompagner dans ce jeûne, j'ai choisi une autre voie pour exprimer ma ''piété''. Quand on ne parle pas, on ne blasphème pas. Quand on ne parle pas, on ne dit pas de médisances, ni de mensonges. Quand on ne parle pas, on ne chicane pas.

Mais j'ai tout de même été dans l'obligation de communiquer et voici l'intégrale de mon calepin pour la journée:

- Chinois ne mange pas, moi je ne parle pas

- Le film avec Keanu Reeves

- La TV m'allume plus

- Pour souper, peu importe, de la poutine, du poulet, une recette, peu importe

- Il est quel heure?

- Louer un autre?

- Dessert? Lait

- Une grosse poutine + 1 hotdog all dress

- Frites épicerie?

- Poutine maison?

- Il ne sort pas de la pièce parce que la balayeuse est sortie

- Pas de place ailleurs

- As-tu mon autre papier?

- Je le veux

- J'aimerais avoir un LA-Z-BOY

- Je ne comprend rien au film

- Tu le jeteras, moi = urne

- OK je ne parle plus

- Il connaissait son groupe sanguin

Je me rend compte qu'on parle beaucoup pour ne rien dire, vous ne trouvez pas? On écrit aussi pour ne rien dire. 200 billets sur ce blogue, ce n'est pas rien.

Jeudi saint

Midi: chicane à propos des T4 égarés.

Soir: chicane à propos de savoir qui devrait sortir de l'auto pour aller acheter des rafraîchissements au dépanneur avant de se taper une heure de route pour revenir à la maison

Vendredi matin: mal à mon côté droit, même chose que d'habitude: crampe, point, douleur imprécise.

Morale de cette histoire, il ne faut pas se chicaner.

mercredi 8 avril 2009

Moi, vu par mes enfants

Je ne vous avais jamais parlé de mes madames de l'université? Pas vraiment des madames mais pour les enfants, oui. Il s'agit de deux étudiantes de l'université de Montréal qui sont inscrites pour devenir des ''super-infirmières''.

Moi et ma famille avons collaboré avec elles pour un cours de sociologie (je pense) où sur une période de deux mois, elles devaient nous poser des questions à propos de ma situation tout en filmant pour vérifier leur performance par la suite en compagnie de leur professeur et du reste des étudiants de leur cours. Tant qu'à ne pas pouvoir donner mon corps à la science, aussi bien donner mon esprit. Haha.

Hier était la dernière rencontre et nous avons joué à un jeu avec les enfants. Il s'agissait de répondre à une série de questions séparément et comparer les réponses par la suite. Voici le résultat pour mon cas. À noter pour le #13 que selon le vieil adage, la vérité sort toujours de la bouche des enfants.

1) Quel est la couleur préférée de Papa?
Bleu

2) Quel est le mets préféré?
Pepsi

3) Quelle est la plus belle qualité?
Bon à la Wii, drôle quand il fait le Grand Antonio

4) Quel est le film préféré?
Star Wars

5) Quel est le dessert favori?
Le gâteau

6) Qu'est-ce qui fait pleurer?
Nous voir se chicaner

7) Quel est le sport préféré?
Football

8) Quel est l'acteur préféré?
Sylvester Stallone

9) Quelle est la saison préférée?
Été

10) Si tu avais à te comparer à un animal lequel serait et pourquoi?
C'est une autoquestion où j'avais répondu l'ours et le chat.

11) Quel est ton chanteur/euse préféré(e)?
Coldplay

12) Quelle est la plus grande peur/phobie?
Qu'on se fasse mal ou kidnapper, être plus malade.

13) Quel est le plus grand défaut?
???

14) Qu'est-ce qui fait perdre patience?
Une chambre pas propre

15) Qui est le plus grand confident?
Son docteur

16) Qu'est-ce qui fait le plus plaisir?
Guérir, qu'on ne se chicane pas pour deux mois.

17) Si tu avais une baguette magique, quel serait ton désir?
De posséder tous les films de Star Wars.

Nos Z'amours



Aujourd'hui était le 40e anniversaire du premier match des Expos de Montréal dans le baseball majeur. Je n'étais pas né mais le bruit de la balle sur le bâton se faisait entendre à l'extérieur des États-Unis pour la première fois au niveau majeur. C'était le 8 avril 1969. Une victoire de 11-10 au Stade Shea à New York.

Pour le lectorat féminin de ce blogue, c'est certainement avec beaucoup d'indifférence que vous accueillez cette importante nouvelle historique mais pour moi et plusieurs autres, j'ai eu un petit pincement au coeur, comme toujours.

À chaque printemps depuis le départ des Expos pour des cieux washingtoniens (mais heureusement, pas plus bleus), je me sens triste de ne pas connaître l'effervescence du début de saison comme avant, de ne pas me réjouir à la perspective d'amener mes enfants au Stade, de ne plus avoir d'espoirs démesurés au camp d'entraînement et finalement, d'être amèrement déçu à la fin de la saison, comme à toutes les années.

Quand j'étais petit, je me souviens que mon joueur préféré était Gary Carter, comme beaucoup de gens, mais je ne m'identifiait pas tellement à lui comme joueur parce que je n'aspirais pas à devenir receveur dans mon équipe pour la simple raison que...j'avais peur de la balle.

Le poste de deuxième-but était beaucoup plus fait pour moi, on avait le temps de voir venir les roulants et il ne fallait pas avoir un bras à tout casser. Au bâton, mes aptitudes étaient sous la moyenne. Alors mon idole était Doug Flynn, qui a la distinction de n'avoir frappé que 7 circuits en 11 ans de carrière dans les majeures, dont 4 saisons à Montréal (ce que je viens d'apprendre, hahaha).

Il faut croire que je m'identifiait beaucoup à ce joueur car je me souviens qu'en 6e année, la professeure d'anglais, Mrs Hébert, avait eu la très bonne idée pédagogique de changer nos prénoms pour des prénoms anglophones. J'avais donc choisi Doug mais tout le monde me niaisait parce qu'ils pensaient que ça voulait dire ''chien''. Incultes linguistiques, béotiens de la langue de Shakespeare. J'aimais Doug et j'aime toujours les Expos, nos Z'amours.
ps ma photo, Larry Parrish ou Bill Lee?

Dépression

Il me faut un rayon de soleil. De la vitamine D. De la chaleur. De l'air frais.

Il me faut le printemps. Mes os n'en peuvent plus, mes poumons non plus.

Nous sommes mercredi après-midi, il tombe des grains de NEIGE, le chauffage fonctionne à plein régime, l'humidité m'a réveillé de ma sieste. L'hiver de force.

dimanche 5 avril 2009

Twilight: la fascination


Je suis content que le film soit sorti. Le look anémie est maintenant à la mode. Il ne me manque que le rouge à lèvres.


Univers parallèles

Je commence un nouveau billet qui s'intitulera ''Univers parallèles''. Il s'agit de discuter sur ce blogue d'un produit culturel consommé par moi mais avec les yeux d'un cancéreux. Ça peut sembler nébuleux mais vous allez comprendre.

Nous venons d'aller voir Monstres vs Aliens avec les enfants. Bon film d'enfant malgré le prix (héhé). Vous pourrez voir la ''critique'' sur mon autre blogue de niaiserie (Les Soliloquistes) d'ici quelques jours.

Mais je n'ai pu m'empêcher d'éprouver des sentiments. Sans vouloir vous raconter tout le film, disons qu'il y a une scène de mariage où un père mène sa fille à l'autel. Je ne peux m'empêcher de penser que, à moins d'un miracle, ce sera quelqu'un d'autre qui sera à ma place lorsque l'une de mes filles décidera de se marier. Au mieux, elle aura tout de même de fortes pensées pour moi. Au pire, je ne serai qu'un souvenir flou mal dégrossi par le temps et ce que les autres auront bien voulu raconter à mon sujet. Malgré ce blogue, malgré mes précautions, malgré mes espoirs.

Des fois, tout me ramène au cancer. La maladie est partout. Même dans les films d'enfants.

mercredi 1 avril 2009

Alerte au pipi rouge

Je suis en traitement cette semaine et à tous les jours avant ma chimio, je dois faire un test d'urine afin de voir si ma vessie n'est pas trop endommagée pour continuer. Normalement, tout est ok.

Mais aujourd'hui, j'ai eu une mauvaise surprise. J'ai fait la chose machinalement et en revenant, j'ai mis le petit pot sur ma feuille près de ma carte:


Lise, en collant l'étiquette informatisée sur le petit pot : Coudonc Benoit, ton urine est bien rouge. On fait des tests pour voir s'il y a du sang dedans...


Moi : Je ne sais pas trop ce qui se passe, hier soir tout était correct.


Lise : Ben là, on va envoyer le pot et ils vont faire des analyses, c'est rouge pas mal.


Moi : C'est peut-être ce que j'ai mangé pour soupé hier...


Lise : Tu as mangé quoi?


Moi : Du poisson.


Lise : Quelle sorte de poisson, ma foi?


Moi : Ben...du poisson d'avril.


Lise : Ah mon toé-là...


Subtilement vous aurez deviné, chers lecteurs, j'avais vidé du jus de fruit dans mon petit pot au lieu de ma vraie urine.


Quel farceur malgré tout!


Sur la photo, Lise, l'une de mes nombreuses infirmières préférées (pas de jalouses!)